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Insécurité et vulnérabilités

Est-il trop tard pour lutter contre le réchauffement climatique ?

Est-il trop tard pour lutter contre le réchauffement climatique ?

Introduction

L’air, l’eau, la terre et ses habitants sont affectés par le changement climatique.

Le groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) alerte sur l’impact de l’activité humaine sur la planète. L’organisation mondiale de la santé (OMS) indique que le réchauffement climatique causera 250.000 morts de plus par an de 2030 à 2050. Les catastrophes climatiques ont été multipliées par trois depuis 1960 et vont s’accélérer causant crises sanitaires, famines, migrations forcées, incendies et inondations. Tout ce qui vit est menacé. S’il est encore possible d’agir, il faut aller vite et ériger en dogme le développement durable.

Ainsi le réchauffement climatique affecte toute la planète (I) et doit être combattu par des mesures d’urgence à engager partout et par tous (II).

  1. I. UN RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE QUI AFFECTE TOUTE LA PLANETE

De l’Australie à l’Arctique, en passant par le Vieux Continent et les Etats-Unis, aucune région n’est épargnée. Le réchauffement climatique favorise les maladies infectieuses, la sous-nutrition et touche particulièrement les populations vulnérables.

L’Australie, l’un des pires pollueurs de la planète, a connu en 2019 des incendies majeurs sur plusieurs mois provoquant des scènes de chaos. Les dégâts sur la biodiversité ont été considérables : 33 pertes humaines, onze millions d’hectares de forêt détruits et plus d’un milliard d’animaux ont péri.

L’Europe est aussi touchée avec une augmentation des températures qui devrait avoisiner entre 2 et 4°C en moyenne d’ici 2100. Les vagues de chaleur se succèdent déjà dans tous les pays du Vieux Continent provoquant des incendies destructeurs et des inondations dévastatrices.

              Dans l’Arctique, les conclusions sont alarmantes. La banquise fond et isole les hommes tout en mettant en péril les écosystèmes. La calotte glacière, constituée d’eau douce est également affectée. On assiste à l’élévation du niveau des mers dans des proportions inquiétantes. Quant à la fonte du pergélisol, elle participe désormais à l’augmentation des rejets de CO2 dans l’atmosphère.

L’Organisation des Nations Unies (ONU) estime que 75 % de l’environnement terrestre a été gravement altéré par l’homme.

Il est possible d’anticiper ces changements et d’en réduire les effets mais les moyens consacrés restent insuffisants.

II. DES MESURES D’URGENCE A ENGAGER PARTOUT ET PAR TOUS

Il faut plus d’indicateurs proprement climatiques et ne pas oublier que la résolution des défis environnementaux passe par la réduction des inégalités.

La recherche, le partage des bonnes pratiques participent à l’amélioration de la santé humaine.

L’alimentation et la protection ne doivent plus être déléguées à d’autres et pour cela, les coopératives de consommation comme la permaculture ou les circuits courts de distribution doivent être privilégiés.

L’aéronautique doit innover à nouveau. La technologie limite les émissions de CO2 dans l’atmosphère à l’instar du prototype Solar Impulse.

Il faut adapter les comportements individuels et institutionnels en les déclinant du local à l’international jusque dans les zones les plus exposées. Cela conduit à modifier les normes de construction, les mécanismes de gestion de crise, les réglementations spécifiques, la sensibilisation du public aux problèmes environnementaux en y consacrant les fonds nécessaires.

L’ONU envisage de protéger au moins 30 % de la planète d’ici à 2030 et de faire progresser la biodiversité. Toute l’activité humaine doit être passée au crible : agriculture, déforestation, pêche, chasse, pollution, espèces invasives, pesticides, déchets, etc.

L’Europe annonce un plan de transition écologique ambitieux mais partout dans le monde il est admis qu’il ne faut plus retarder les mesures aptes à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.

CONCLUSION

Les conventions climat et biodiversité doivent fusionner pour promouvoir un développement durable mondial adaptant modes de gestion et limitant l’impact de nos activités sur la planète, à commencer dans les pays en développement ou les moins avancés.

L’esprit pionnier doit prévaloir pour lutter contre le dérèglement climatique, et ce n’est certainement pas en mettant toute notion de revenu ou de croissance à la poubelle que l’on sauvera l’environnement.

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