Un nouveau modèle de sécurité pour vaincre la violence et faire société ?
Un nouveau modèle de sécurité pour vaincre la violence et faire société ?
Introduction
« La première des libertés, c’est la sécurité ». Pour Marcel Gauchet, c’est le préalable à l’engagement en société.
Pourtant, on assiste à un véritable ensauvagement d’individus d’une violence extrême pour lesquels les institutions sont démunies malgré les progrès techniques. Le droit européen, en décalage par un « déni de réalité », s’insinue dans les législations nationales les rendant inopérantes. La cohésion nationale en est affectée. Il est temps de réagir, de réhabiliter la sanction et la victime tout en donnant au citoyen, les moyens de faire face en cas de défaillance institutionnelle. Le retour du service national s’inscrit dans cette perspective de « refaire la France ».
La violence augmente à cause d’un modèle sécuritaire défaillant (I), nécessitant de revisiter l’ensemble du pacte social (II).
I. UNE VIOLENCE QUI MONTE ET UN MODELE SECURITAIRE DEFAILLANT
Une augmentation de la violence gravissime caractérise la France mettant en échec les institutions.
La violence a augmenté de 91 % ces vingt dernières années touchant l’ensemble du corps social, même les mineurs, avec une surreprésentation dans l’immigration. Ces derniers, totalement anomiques, pratiquent une violence extrême, sans la moindre empathie ou culpabilité à l’égard des victimes. Les réponses de la justice, imprégnées de la culture de l’excuse, semblent déconnectées de la réalité. Dans l’affaire Sarah Halimi, la psychiatrisation de faits criminels barbares interroge quand ils sont commis sous l’effet de stupéfiants. Mais la Justice n’est pas seule responsable et d’autres institutions sont interrogées comme l’Education nationale. En Chine, à l’inverse, la technologie et l’intelligence artificielle asservissent insidieusement l’homme à l’Etat dans la rue, au travail, et même au domicile.
En Europe, avec Schengen, les frontières ne sont plus étanches et le droit d’aller et venir est devenu prépondérant. L’Union européenne avec son principe de prohibition absolue de discrimination anéantit l’Etat libéral et paralyse l’action publique, dépossédant progressivement les Etats-membres de leurs pouvoirs régaliens dans le domaine de l’ordre public et de la sécurité.
Les pansements de circonstance sont inopérants nécessitant de revisiter notre vivre ensemble.
II. UN PACTE SOCIAL A REVISITER
Il faut revoir le pacte social en consacrant des moyens nouveaux à la sécurité.
On est passé en quelques siècles de la théologie pénale de Saint-Augustin à la raison pénale de Cesare Beccaria pour lequel la loi émane des hommes et non de Dieu et doit dissuader quiconque de commettre le mal. Ces cinquante dernières années consacrent les théories de Michel Foucault contestant la légitimité du pouvoir sur l’homme. Une alternative reste possible entre vision théologique et nihilisme. Si la nation se délite, la suspension du service national en 1995 n’y est pas étrangère. Il paraît utile de le rétablir avec une dimension à la fois militaire et civile.
Le numérique devient prépondérant mais le règlement de protection des données européen peine à protéger les données sensibles. Les victimes doivent être replacées au centre du processus judiciaire et la sanction revisitée. Les courtes peines, quasiment abolies en France, contribuent à vider les prisons aux Pays-Bas. La légitime défense doit permettre, à celui qui risque une mort imminente, de s’opposer à son agresseur en bénéficiant d’une « excuse de surréaction » voire en instaurant la « doctrine du château » pour les atteintes domiciliaires. Quant aux frontières, le principe « de la double coque » montre son efficacité, la multiplication des contrôles permettant l’arrestation des délinquants et la régulation de l’immigration.
Conclusion
Le pacte social est fragilisé par une législation et une justice inadaptées. Oscillant entre obscurantisme et permissivité, notre société engendre une minorité de psychopathes et une majorité de moutons que les loups terrorisent. Il devient urgent de repenser notre modèle sécuritaire pour rétablir la cohésion nationale.
Les progrès du numérique annoncent une nouvelle forme d’asservissement où il sera difficile de maintenir l’équilibre entre sécurité et libertés publiques.
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